DES VIES SI DIFFÉRENTES... - Nouvelles

Éditions CRÉER

Qu’y a t’il de commun entre l’insecte et le pachyderme, le fauve et l’animal domestique ? Presque rien, sinon cette étrangeté qui s’appelle la vie et le fait que ces créatures avec lesquelles nous partageons un espace-temps tissent, avec nous, des liens singuliers.

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Auteur Daniel TIPLE

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BABELIO AVIS DES LECTEURS  

 

Qu’y a t’il de commun entre l’insecte et le pachyderme, le fauve et l’animal domestique ? Presque rien, sinon cette étrangeté qui s’appelle la vie et le fait que ces créatures avec lesquelles nous partageons un espace-temps tissent, avec nous, des liens singuliers. Ces pages, qui relèvent de la fiction ou parfois de la poésie, sont éloignées de la pure connaissance scientifique. Elles parlent cependant de ce que la plupart d’entre nous ont déjà expérimenté : l’étonnement devant un monde animal mystérieux et déroutant.

 

 

Table

Les collaborateurs................................... 5
Le duo...................................................... 21
Le fantôme.............................................. 29
Le savant................................................. 43
L’héritage................................................ 51
Le pèlerin................................................ 67
Le playboy............................................... 91
La Providence...................................... 105
L’île au soleil........................................ 119
Le chevalier du ciel.............................. 135
Le prophète de Janine........................ 143
Le pacte.................................................. 167  

Extrait  

Les collaborateurs  

L’esprit d’entreprise était, en ce début de siècle, une des qualités humaines parmi les plus nobles mais également une des plus difficiles à mettre en œuvre. Jayapala ne dérogeait pas à cette admirable vertu et nourrissait pour sa petite industrie de belles et grandes ambitions. A la fin du chantier qui accaparait son temps et son énergie, notre homme envisageait, avec l’inévitable rentrée d’argent qui en découlerait, des investissements qui lui donneraient, à n’en pas douter, la possibilité de moderniser son outil de travail en lui promettant des jours meilleurs, tout au moins sur le plan professionnel. Jayapala soupirait en contemplant sur son catalogue les derniers modèles de tracteurs débardeurs Massey Fergusson, spécialisés en travaux forestiers. Il entrevoyait les chantiers qu’il pourrait entreprendre, une fois l’acquisition faite des précieux équipements. Il n’envisageait certes pas de faire appel à des fonds de pension internationaux pour amortir ses futurs investissements ou de se faire coter en bourse. Son ambition était plus modeste  mais bien légitime. Chacun a le droit tout de même, quand ce n’est pas le devoir, de rêver un peu ! Malheureusement, il faudrait débaucher du personnel et restructurer son entreprise. Raja, Menika et Somapala devraient se reconvertir, sans qu’un plan social, en vogue dans les pays développés, soit nécessaire. Jayapala n’en avait pas les moyens. Cela interpellait un peu sa conscience, surtout en pensant à Raja et Menika qui n’auraient, au demeurant, aucune difficulté à se reclasser. Pour Somapala le problème était certes différent, mais a-t’on jamais fait une omelette sans casser des œufs ? Son amour-propre souffrait parfois de devoir exhiber devant les touristes le matériel vétuste qu’il utilisait. Les séances photos à l’attention des curieux étaient toujours une perte de temps pour Jayapala et ce n’étaient pas les quelques roupies qu’il recevait dans ces circonstances qui le dédommageaient du temps perdu. Chacun sait que le folklore se nourrit souvent de la pauvreté des indigènes et Jayapala n’était pas dupe. Il se pliait néanmoins à ces obligations locales avec beaucoup de patience et de courtoisie. Il était fidèle en cela à son âme orientale, toujours bienveillante pour les étrangers de passage, également soucieuse d’écouter les recommandations des autorités du district. Le chef d’entreprise n’était pas un mauvais homme. Les modèles économiques occidentaux et japonais, voire chinois, prenaient sur son esprit une ascendance de plus en plus grande, comme sur des milliards d’êtres humains sur la planète. Pour une majorité, l’idéal vers lequel il fallait tendre se situait désormais à Manhattan, Tokyo ou Pékin. Allez donc savoir pourquoi ? Probablement, parce que les médias, dans leur totalité, le répétaient à longueur de journée, quand ils ne le hurlaient pas sur tous les tons et dans toutes les langues, dans leurs divers moyens d’expression… Les travaux en cours tiraient à leur fin. C’était heureux car, quand la saison humide arriverait, avec son cortège d’intempéries, Jayapala risquait simplement de perdre de l’argent. Tout se déroulait pourtant comme prévu et le chef d’entreprise était satisfait. Le temps en Asie du Sud n’a cependant pas le même sens que chez nous. Ici, il est impératif d’être déjà à cinq heures lorsqu’il n’est que trois heures, quand ce n’est pas de se trouver avec quelques années d’avance au calendrier et ce, dans n’importe quel domaine d’activité… Vraisemblablement pour être certain de mourir plus tôt !

Caractéristiques

  • Auteur : Daniel TIPLE
  • Format : 12 x 20 cm, épaisseur 13 mm
  • 182 pages
  • Couverture avec deux rabats
  • Impression sur papier ivoire
  • 202 gr

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