CLOCHERS DE BASSE-AUVERGNE

AUTEURS PHOTOGRAPHES : Maryse et Marcel PIERRE

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VERSION NUMÉRIQUE DISPONIBLE

Avec 534 clochers photographiés et décrits, cet ouvrage de 384 pages représente une véritable encyclopédie des clochers de Basse-Auvergne. Il constitue un outil de référence sur les églises du Puy-de-Dôme. Un inventaire exhaustif des clochers de Basse-Auvergne. 550 photos couleur, index et bibliographie.

EXTRAIT : Orcival 

Église de l'Assomption (p. 150)

C'est l'une des 5 églises majeures du roman auvergnat. Église de la 1ère moitié du XIIe siècle en trachy-andésite volcanique. Elle a subi d'importants dégâts en 1478 (séisme). A la fin du XVIIe siècle, la toiture du choeur a été abaissée au niveau de celle des chapelles, et la couverture de tuiles rouges remplacée par des lauzes. Restauration des parties hautes à partir de 1833. Érigée en basilique depuis 1894. 4 cloches : diamètre 870 de 1538 " 710 de 1774 " 1180 de 1667 " 1280 de 1782 Il semble que le maître d'œuvre ait projeté d'ériger deux tours en façade, idée abandonnée en cours de construction. Financé par legs de la Dauphine d'Auvergne en 1199 (d'après H. du Ranquet), l'unique clocher aurait été construit fin XIIe, début XIIIe siècle, donc postérieurement à la construction de l'édifice. La flèche tombée lors du séisme de 1478, a été incendiée aux XVe et XVIe siècle (foudre ?), et le clocher endommagé par deux séismes du XVe siècle. La flèche d'origine devait être très effilée comme le laisse penser la partie inférieure qui serait du XVe ou XVIe siècle (selon Jarrier) ...   Il faut écarter d'emblée la légende selon laquelle saint Pierre aurait empalé l'un d'eux pour empêcher les coqs de lui rappeler son triple reniement en les rendant muets d'épouvante.  Dans les civilisations anciennes, le coq a eu pour qualités le courage et la fierté. Par son chant matinal, signe de la vie qui commence, il fut aussi emblème de la vigilance. De plus, dans les représentations du dieu de la médecine, le coq est assez souvent opposé au serpent: l'oiseau de lumière et de vie contre le sournois porteur de venin. La vie contre la mort. Dans les anciennes symboliques chrétiennes le coq est l'emblème du Christ.

• Auteurs : Maryse et Marcel Pierre
• Préface de Guy Darmet, délégué diocésain à la Pastorale du Tourisme du Thermalisme et des loisirs
• Format 15 X 23,5 cm épaisseur 2,5 cm
• 384 pages
• Nombreuses photos couleurs
• L'ouvrage comporte une table, une liste des termes d'architecture
• Relié cartonné tranchefil
• Poids: 1,1kg

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