Toute une ruralité vivante et laborieuse qui a su construire au cours des siècles et malgré les destructions, une architecture rurale plaisante.
15,00 €
Auteur : Philippe DECROIX
Cet ouvrage présente les Pays d'Artois, Boulonnais et Calaisis. L'aspect général de la maison rurale artésienne boulonnaise, calaisienne. Les matériaux et éléments du bâti. Une descriptions régionale : Arrageois - Plaine de Lens - Mélantois - le Ternois - le Béthunois - le Haut Pays d'Artois - le Boulonnais et le Pays de Licques - Audomarois - Pays de Saint-Omer et la plaine de la Lys - le Calaisis - Montreuillois - Hesdinois - Bas Champs. Bibliographie et sources.
EXTRAIT
ARRAGEOIS - PLAINE DE LENS - MELANTOIS
Le Pays
L'Arrageois, auquel nous rattachons ici la plaine de Lens, et le Mélantois qui appartient aujourd'hui au Nord, est la partie la plus étendue et le cour de l'Artois. L'ensemble compte plus de 252 communes, la plus forte densité du département, mais peu de celles-ci ont plus de 5 000 habitants.
Jadis l'Artois s'étendait jusqu'aux abords de Douai et de Lille. Le contraste est frappant entre la partie Nord - Nord-Est et celle du Sud.
La région est assez peu arrosée de petites rivières qui rejoignent l'Escaut vers l'Est. Dans la partie Nord le relief est peu accidenté, peu varié, formé de craie, tandis que le Sud-Est valonné, verdoyant et se continue insensiblement en Ternois. La pierre tendre à bâtir très abondante y fut exploitée en sous-sol profond, le grès à ciel ouvert à l'Ouest.
Du seuil de l'Île-de-France à Bapaume, jusqu'au delà de Lens, la plaine très industrialisée, minière, est un grand plateau crayeux couvert de limon fertile à champs ouverts. Le boisement y a disparu, sauf en Mélantois où il garde quelques vestiges. Les pâtures n'en occupent pas 20%, sans haie ni clôture.
C'est un paysage assez peu pittoresque où les terres à labour occupent 90% du sol et produisent en abondance le blé, la betterave sucrière, la pomme de terre. Les exploitations sont de dix à vingt hectares et bien au-delà. Tout ici a été ravagé par la guerre de 1914-18, mais la tradition architecturale s'est maintenue et l'on a reconstruit après 1920 comme on l'avait fait déjà au XIXème siècle, grâce à la brique industrielle.
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Éditions CRÉER
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