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L'INVENTION ROMANE EN AUVERGNE - de la poutre à la voûte Xe - XIe siècle

Éditions CRÉER

De l'étude d'églises toujours négligées car trop anciennes, l'auteur apporte le sentiment que le passage de la poutre (églises de type basilical charpentées) à la voûte romane s'est fait en Auvergne au moins en partie.

45,00 €

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Description

Initialement à 86 € ce livre vous est maintenant proposé à 45 €

Auteur : Dominique DE LAROUZIÈRE MONTLOSIER

BABELIO AVIS DES LECTEURS

Version numérique disponible

S'intéresser à l'architecture religieuse, c'est aborder un sujet où l'on ne cesse de franchir, dans un sens ou dans l'autre, le seuil qui sépare le profane du sacré. À l'origine de toute église, il y a en effet un projet, un élan spirituel de la Foi dont l'édifice de pierre est la réalisation concrète, matérielle, mesurable et observable. On ne saurait la visiter comme n'importe quel autre édifice. Ainsi, comment peut-on comprendre la disposition intérieure d'une crypte, si l'on ne connaît pas son rôle dans la conservation des reliques et la circulation des pèlerins ? Comment percevoir la fonction des chapelles hautes de narthex dédiées à l'archange saint Michel, si l'on ignore les rites de la Semaine Sainte au Moyen Âge ? Comment s'expliquer la structure d'un baptistère sans avoir les notions les plus élémentaires sur le rite du baptême chrétien ? Comment donner un sens à la sculpture des chapiteaux en l'absence de références à l'histoire biblique ? Mon propos est de montrer, à partir d'une synthèse d'observations archéologiques, comment des hommes de foi, qu'ils fussent commanditaires, maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre ou simples compagnons, ont cherché à perfectionner les techniques de construction. Offrir à Dieu et aux hommes, avec les matériaux locaux, des édifices à la fois beaux, fonctionnels, solides, durables et intégrant les dernières avancées architecturales, tout en tenant compte des réformes liturgiques ou des besoins de la communauté paroissiale ou monastique : tel était le souffle qui les animait. Je me suis donc efforcé de comprendre et de faire comprendre quels problèmes se sont régulièrement posés aux maîtres d'oeuvre auvergnats pour obtenir une voûte de nef bien contrebutée, et les différentes façons dont ils ont répondu à ce défi, qui fut vraiment celui du XIe siècle roman. J'ai également voulu montrer comment, devant la complexité croissante des projets ? l'ambition architecturale aidant ? Leur métier de maître maçon s'est peu à peu élevé en métier d'architecte.

Artonne, le 20 février 2002 - D. de Larouzière-Montlosier

 

 

EXTRAIT 

Avant propos

  Il peut paraître bien téméraire de vouloir traiter de l'art roman en Auvergne après que des historiens de l'art renommés s'illustrèrent à l'analyser, le décrire, et en célébrer qui la beauté, qui l'originalité, qui encore l'inspiration romaine de son décor architectural et ornemental, nous voulons notamment évoquer Henry du Ranquet, Louis Bréhier, le docteur Pierre Balme et surtout le chanoine Bernard Craplet dont les travaux édités dans la collection Zodiaque contribuent à faire connaître au grand public les églises romanes d'Auvergne. Et pourtant, si l'architecture religieuse du XIIe siècle en Auvergne a été largement explorée, analysée, décrite, commentée, on constate qu'il n'existe aucun document de synthèse sur l'architecture du XIe siècle. La lecture de tous les ouvrages donne l'impression que l'art roman dit auvergnat naît avec Notre-Dame du Port, et laisse croire que rien, ou presque, n'avait existé auparavant. La première édition de « Auvergne romane » de Bernard Craplet (collection Zodiaque), parue en 1955, ne présente que cinq églises, toutes du XIIe siècle. Quelques années plus tard, Pierre Balme cite bien quelques églises plus anciennes comme Chamalières, Ris, Ébreuil, Glaine-Montaigut, mais la part principale de son ouvrage « Églises romanes d'Auvergne » est consacrée aux édifices du XIIe siècle et, surtout, on n'y voit guère apparaître l'idée qu'une filiation ait pu exister entre l'architecture religieuse du XIe siècle et celle du XIIe siècle. Dans « Le paysage monumental de la France autour de l'an mil », ouvrage collectif réalisé sous la direction de Xavier Barral i Altet et paru en 1988, Anne Courtillé, professeur d'Histoire de l'art à l'université de Clermont-Ferrand, écrit, dans la partie de l'ouvrage consacrée à l'Auvergne :  « L'étude de l'art autour de l'an mil en Auvergne n'a jamais fait l'objet d'une synthèse. Le maigre patrimoine et la difficulté de le situer avec précision dans le temps expliquent que rares soient les mentions anciennes des édifices antérieurs à l'époque romane. Le bilan est maigre, incertain, et pose le problème d'une véritable étude d'ensemble sur l'art autour de l'an mil. » C'est ce vide que nous avons voulu combler, sans ignorer pour autant la difficulté de l'entreprise. Pouvait-on raisonnablement croire en effet, que l'art roman en Auvergne ne s'était révélé qu'à partir du XIIe siècle ? Pouvait-on définitivement admettre que la remarquable famille d'églises illustrée par la collégiale Notre-Dame du Port fut le produit d'une génération spontanée ? Seule une enquête approfondie pouvait donner une réponse argumentée, au risque de remettre en cause bien des idées communément admises et de paraître iconoclaste. Les recherches se sont heurtées à deux grandes difficultés. La première réside dans la rareté des écrits concernant l'histoire architecturale des édifices. Les guerres de Religion, la Révolution et la destruction systématique des documents, plans, pancartes, voulue par le conventionnel Couthon ont gravement et définitivement appauvri les archives ce qui ne laissait guère espérer un élargissement des connaissances. Par ailleurs les destructions causées par les tremblements de terre qui ont affecté la Basse-Auvergne au XVe siècle, l'incurie des hommes et certaines restaurations modernes étaient de nature à brouiller les pistes. D'ailleurs, objectait-on, pouvait-il y avoir encore des édifices du XIe siècle ou antérieurs en Auvergne ? La crypte de la cathédrale et la nef de Chamalières assurément, Ébreuil et Ris sans doute, Ennezat peut-être, mais encore ? ...

Caractéristique

  • Auteur : Dominique DE LAROUZIÈRE MONTLOSIER
  • Format, 24,5 x 31,5 cm épaisseur 4 cm
  • 360 pages
  • Illustrations riches et originales
  • Relié sous coffret
  • Bibliographie
  • index
  • Poids 2,5 kg

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