Comment c'est créée la « Reine des villes d'eaux » par la volonté de Napoléon III.
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ATTENTION CE TITRE EST BIENTÔT ÉPUISÉ
Auteur : Maurice GONTARD
Préface par Jacques CORROCHER, professeur de Lettres Classiques, docteur en Archéologie, fondateur du Centre de Recherches Archéologiques et Historiques de Vichy et de sa Région.
Comment une bourgade d'environ un millier d'habitants, petit centre administratif, et marché rural du Bourbonnais, devint en une quarantaine d'années la Reine des villes d'eaux ? Il y avait bien au nord de Vichy-la-Ville, un petit établissement de bains édifié au début du XVIIème siècle, où une quinzaine de feux justifiaient à peine la dénomination de Vichy-les-Bains, où « de mauvaises auberges recevaient les malades accoutumés au luxe et à l'aisance des grandes villes ? et où lorsqu'il pleuvait, l'eau douce se mêlait à l'eau minérale, l'eau froide à l'eau thermale et les buveurs, les pieds dans la boue et la tête à la pluie, pêchaient tout morfondus quelques verres d'eau aux sources et ne s'en trouvaient pas mieux ». Mais des « buveurs » importants « allèrent aux eaux » et le destin de cette bourgade en fut bouleversé.
C'est l'histoire de cette ascension que Maurice Gontard ? Chercheur méticuleux et historien scrupuleux et objectif . Ils nous restitue sans passer sous silence les polémiques et les oppositions ni les réticences de certains à l'égard de leurs hôtes de marque. C'est ainsi une histoire politique de Vichy au XIXème siècle, complexe, contrastée et riche et dans toute sa plénitude, qui est fournie aux Vichyssois et qui apporte à l'histoire locale une contribution particulièrement documentée.
EXTRAIT
LE LENT CHEMINEMENT DES GRANDS PROJETS DU DOCTEUR LUCAS
La duchesse avait examiné pendant son séjour le projet de Lucas et Rose-Beauvais. Le préfet écrivait dans son rapport de 29 juin : « elle a paru apprendre avec beaucoup de plaisir que le plan d'agrandissement de l'établissement thermal était arrêté et pourrait recevoir dès cette année un commencement d'exécution. » C'était aller vite en besogne et faire preuve d'un optimisme qui ne tenait pas compte des lenteurs administratives. En effet, avant que la décision fût prise, le projet Rose-Beauvais devait transiter par la préfecture, le conseil des bâtiments civils, le ministère. Le conseil des bâtiments civils fut particulièrement critique et Rose-Beauvais dut modifier son projet à plusieurs reprises, accepter l'aide d'un architecte de Moulins, Agnety, d'un ingénieur de Moulins, Bezin, enfin l'intervention du rapporteur du conseil des bâtiments civils, Gisors, qui se rendit lui-même « sur les lieux où il pourrait lever tout obstacle et trancher toute difficulté en s'entendant dans tous les détails avec M. Roze-Beauvais ». C'est finalement le quatrième projet présenté par Rose-Beauvais qui fut adopté en avril 1820 par le conseil et c'est en 1821 seulement que l'on pourra commencer les travaux. Il fallut ensuite prévoir la construction par tranches annuelles, avec des adjudications partielles, il était prévu que les travaux de chaque tranche seraient toujours terminés à l'ouverture de la saison, afin de ne pas compromettre les cures, donc les ressources et la vie de la cité.
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