Auteur éditeur : Thierry VITTEAU
Depuis le début de la pandémie, les médias transmettent des informations contradictoires, créant un chaos indescriptible dans les esprits.
La plupart des gens se sentent perdus dans ce monde inquiétant. Pourtant, nous pourrions vivre sereinement en décryptant les signes disséminés tout au long des textes bibliques au sujet de ces évènements parfois tragiques.
La vocation de ce journal est d’aider chacun à y parvenir …
Heureux celui qui lit, et ceux qui entendent les paroles de la prophétie.
Heureux ceux qui gardent les choses qui y sont écrites.
Car le temps est proche !
Livre de l’apocalypse de Jean1
1 - Toutes les citations bibliques de ce journal sont tirées de la Bible traduite par Louis Second, version revue de 1975.
EXTRAIT
20 Février
La grande réinitialisation
Tout a commencé par un article sur Internet !
Hier soir, Léna, ma compagne, est tombée dessus par le plus grand des hasards. Ne sachant qu’en penser, elle me l’a lu ce matin à peine le petit déjeuner terminé. Il était question d’une sorte de texte polémique publié par une « lanceuse d’alertes », une certaine Cathy, à propos du Covid-19. D’après elle, derrière une apparence de lutte contre la fameuse pandémie virale se cacherait en réalité une volonté de mettre en place une gouvernance mondiale digne de « Big Brother ». Une sorte de dictature à base de pensée unique, de traçage numérique et de passeport sanitaire qui aurait pour but d’asservir l’ensemble de l’humanité. Pour dissimuler ce projet monstrueux aux yeux des populations, toutes sortes d’informations secondaires seraient diffusées en boucle par les médias, telles l’inefficacité de la Chloroquine, l’inutilité du port du masque à l’extérieur, ou encore, la fiabilité des tests. Ces différentes annonces serviraient, d’après elle, d’écran de fumée permettant à quelques oligarques malveillants, la mise en place chronométrée de leur plan diabolique.
Pour Cathy, la meilleure résistance à ce funeste projet consisterait à préserver son équilibre intérieur, nous encourageant pour cela à nous promener le plus souvent possible dans un cadre paisible et harmonieux. En effet, au contact de la nature, insistait-elle, l’esprit resterait éveillé et capable de nous conduire dans la bonne direction malgré les nombreux pièges mis en travers de nos chemins.
Après un temps de silence, Léna me fait remarquer que tout cela ressemble étrangement au livre de Klaus Schwab, « La grande réinitialisation », que nous avons lu récemment ensemble. Je la regarde, légèrement surpris, ne comprenant pas trop à quoi elle fait allusion.
— Si, insiste-t-elle en devinant un léger doute dans mon regard. La « lanceuse d’alertes » s’attendait à la mise en place d’une dictature mondiale, et l’auteur de « La grande réinitialisation » veut de son côté instaurer une gouvernance mondiale. C’est bien la même chose, non !
Je fais un effort pour me remémorer le contenu de ce livre dont parle Léna. C’est vrai que dans cet ouvrage publié en septembre 2020, Klaus Schwab expliquait comment la pandémie actuelle avait exacerbé les problèmes qui accablaient déjà nos sociétés auparavant. Des menaces telles que les niveaux d’endettements des états, les inégalités croissantes entre les populations des différents pays, ou la dégradation de l’environnement planaient depuis de nombreuses années au-dessus de nous. Mais à présent, ces menaces se seraient dangereusement aggravées. Pour l’auteur, il serait temps de mettre de l’ordre sur terre, car ne rien faire nous conduirait fatalement au chaos !
Pour lui, la terrible pandémie provoquée par le Covid-19 serait une occasion inespérée de mettre en place un monde nouveau. De là à le soupçonner d’appartenir à ce groupe de dirigeants malveillants dont parlait Cathy, il y a un fossé à ne pas dépasser. Tout à coup, je soupçonne ma compagne de l’avoir franchi allègrement.
Certes, ce célèbre auteur est l’initiateur du groupe de Davos réunissant régulièrement tous les personnages influents de la planète. On sait que dans ces réunions très sélectives, les présidents des principales multinationales côtoient les dirigeants des pays les plus puissants, et que toute cette élite internationale planifie charitablement l’avenir du monde entier. Mais cela n’en fait pas un dictateur en herbe. On peut en effet comprendre son empressement à vouloir mettre en place une gouvernance mondiale face à des difficultés impossibles à résoudre au niveau des nations. Pour lui, des thèmes aussi graves que le terrorisme, l’environnement ou les paradis fiscaux ne pourront être résolus qu’au niveau d’organismes supranationaux. À ses yeux, il deviendrait même vital de redonner du pouvoir à l’Organisation des Nations Unies pour vaincre le terrorisme, ou à l’Organisation Mondiale de la Santé pour lutter contre de futures épidémies.
En prenant en compte toutes ces précisions, j’essaie de répondre à la remarque de ma compagne sur des similitudes apparentes entre les craintes de la fameuse Cathy, et les prévisions de Klaus Schwab. Je lui fais observer que sa « lanceuse d’alertes » nous promet un avenir aux allures de dictature digne du célèbre roman de George Orwell, alors qu’apparemment, le président de Davos se veut beaucoup plus rassurant. Il nous prédit pour sa part, un monde à venir plus juste, plus équitable, et plus respectueux de l’environnement, dans la mesure où il sera entre les mains d’une gouvernance mondiale réellement efficace. Pour lui, il devient indispensable de donner des moyens convenables aux différents organismes internationaux pour leur permettre de remplir avec efficacité leurs missions. En étant au service de l’humanité entière, eux seul seront les garants d’une plus grande justice sociale, d’une réelle liberté pour chaque individu, et d’un véritable respect de l’environnement. Je termine ma démonstration en faisant remarquer à Léna que l’avenir selon Klaus Schwab parait bien moins sombre que les prédictions alarmistes de sa « youtubeuse ». Aussitôt, elle rétorque :
— Ah oui, tu as raison, il nous promet un avenir paradisiaque. Un monde merveilleux avec un passeport sanitaire pour avoir l’autorisation d’assister à un concert, ou un test de dépistage pour prendre l’avion. C’est ça ton monde moins sombre ?
J’évite de répondre pour ne pas jeter d’huile sur le feu. En plus, je comprends son agacement, il est difficile aujourd’hui d’avoir une vision sereine de la situation. Entre la subtile mise en place d’une dictature imaginée par Cathy, et la construction d’un monde plein d’espérance proposé par Klaus Schwab, qui donc, parmi nous, pourrait aujourd’hui prédire l’avenir de l’humanité ?
Allons-nous vers une dictature digne de Big Brother, ou au contraire, vers le meilleur des mondes ?
