Auteur : Bernard BOUCHEIX
Éditions NOBLESSE
Les ordres nationaux et ministériels, délivrés par décret, incarnent le niveau d’excellence d’une aristocratie républicaine non héréditaire.
L’individualisme doit montrer l’exemple, à défaut de transmettre les valeurs qu’il incarne.
Noblesses de l’esprit, du cœur ou du courage, elles ont le mérite d’exister. Chevaliers des temps modernes aux gloires éphémères, les titres honorifiques de la République sont des étoiles filantes
dans le ciel d’une nation reconnaissante.
Ordre national de la Légion d’honneur
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Ordre national du Mérite
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Ordre du Mérite agricole
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Ordre du Mérite maritime
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Ordre des Palmes académiques
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Ordre des Arts et des Lettres
EXTRAIT
Chevalier
Le chevalier est un combattant à cheval aux origines celto-chrétiennes, devenu titre nobiliaire et honorifique. Il sera le fil conducteur de ce livre. Il est le fruit de 2000 ans d’Histoire nationale.
Nous avons choisi de prendre l’exemple de certains membres de la Maison Boucheix d’Auvergne titrés, par décrets, chevaliers, auxquels nous dédicaçons ce livre.
Nos pensées « in memoriam » vont également à la trentaine de soldats Boucheix « Morts pour la France », aux siècles derniers. Cette lignée a largement payé « l’impôt du sang ». Qu’ils reposent en paix en terre auvergnate !
R . I . P
Requiescat In Pace
Vercingétorix (82 av. J.-C. - 46 av. J.-C.) devient, par l’intermédiaire de l’empereur des Français, Napoléon III (1808-1873), le premier des chevaliers d’une nation en devenir. Ne dit-on pas que la France, c’est l’Auvergne avec un peu de terre autour ? Ainsi l’oppidum de Gergovie représente la première capitale symbolique d’une Gaule unifiée, repoussant l’envahisseur.
La mythologie celtique allait se poursuivre, notamment en Bretagne, grâce aux chevaliers de la Table ronde et du roi Arthur (Vers 470 – vers 535). L’origine du christianisme du ive siècle, symbolisé par la croix celtique comme celle du xvie siècle à Chambon-sur-Lac en Auvergne, remonte à l’épopée des premiers chevaliers légendaires gaulois.
Par la suite, le mythe des preux chevaliers allait entourer l’empereur Charlemagne (742-814) dont le chevalier François Boucheix est son arrière… arrière-petit-fils au 40e degré, par la branche des Autier de Villemontée, tout comme, en Auvergne, par la branche de La Rochebriant puis de Chauvance de Saint-Amable (398-475), aux traditions celto-chrétiennes.
Ce n’est pas un hasard si la légende des chevaliers s’est également forgée depuis la première croisade prêchée dans la capitale auvergnate de Clermont, par l’appel aux évêques et aux chevaliers du pape Urbain II ( vers 1042-1099), en l’an de grâce 1095.
Nul doute que la ferronnerie d’Art, les Chevaliers d’Auvergne, puise son inspiration dans ces histoires légendaires pour fournir aux institutions françaises la plupart de leurs sabres et épées.
Nous invitons la ferronnerie d’Art Française à concevoir une épée pour chacun des ordres, comme c’est le cas pour les membres de l’Académie française.
À la fin du Moyen Âge, de nouvelles méthodes de guerre ont commencé à rendre obsolètes les chevaliers classiques en armure. Mais les titres ont été conservés et renouvelés jusqu’à nos jours comme décorations d’excellence.
C’est le cas pour nos chevaliers nationaux et ministériels.
Malgré les nouveaux moyens de locomotion, le Cadre noir, corps de cavaliers d’élite français de l’Institut français du cheval et de l’équitation, la cavalerie de la Garde républicaine, l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles… sont toujours là pour promouvoir la grande tradition de l’état d’esprit de la chevalerie française.
