Auteur : Bernard Boucheix de Reyvialles
Le Chevalerisme
Chevaleresque et minimalisme
Manifeste
Chevaleriste
Figuration Chevaleresque et minimaliste
Art contemporain inspiré du romantisme. Le thème de la chevalerie est aux sources de la création. Cette nouvelle perception picturale se limite au strict minimum de l’imagerie subliminale de nos preux chevaliers. Noblesse d’une thématique architecturale ou de signes distinctifs appropriés, la perception inconsciente qu’elle provoque, rassure. Monde épuré où l’histoire est omniprésente. Le paysage se forme aux courbes d’une esquisse. Le vide s’installe, l’espace est un royaume.
EXTRAIT
Ce manifeste revendique une nouvelle pensée artistique particulière. Il fait apparaître pour la première fois dans la langue française les mots CHEVALERISME et CHEVALERISTE. Ces derniers résument en un mot l’art CHEVALEResque et minimalISTE qui se veut anachronique et individualiste. Le courant CHEVALEResque du minimalISME trouve son origine dans le romantisme.
En complète opposition avec les tendances actuelles du monde de l’art, je revendique, à travers mes oeuvres, la simplicité extrême du dessin qui trouve ses origines dans la spontanéité enfantine. Cette nouvelle vision picturale se veut partiellement en désaccord avec l’approche esthétique de mes contemporains.
Le Chevaleriste n’est pas sans rappeler les chevaliéristes qui gravent des armoiries sur des
chevalières. Le Chevalerisme est un courant pour exprimer une tendance issue du monde de la chevalerie. Je revendique un Chevalerisme extrémiste dans son minimalisme. Les preux chevaliers du Moyen-âge, jusqu’à l’époque romantique en passant par celle des troubadours, sont les sources d’inspiration de cette nouvelle vision contemporaine.
J’ai conservé, depuis l’âge de 10 ans, entre 1978 et 2018, plus de 10 000 dessins sur mon art qui prend ses sources dans ce monde de l’enfance que j’entretiens religieusement. Mon panthéon de spontanéité sur l’art enfantin est issu d’une enfance heureuse que je reproduis inlassablement. Les contes et les légendes ont bercé mon adolescence qui ne peut se détourner de cette vision du monde idéalisé et romanesque.
Ce manifeste individualiste est à contre-courant de mes contemporains. La preuve en est que je laisse les autres colorer mes oeuvres. Ce qui m’importe, c’est le thème et non la couleur. L’avènement de mon art est d’une simplicité déconcertante. S’inspirant du passé, il exprime un état d’esprit d’une légèreté et d’une transparence poussé dans son absolu. Des paysages d’un dépouillement qui se limite à l’esquisse. Mes oeuvres médiévalistes revisitées, du monastique au gothique, sont des pages aux sources d’inspiration qui abondent par l’architecture.
