La roche qui pleure

Éditions CRÉER

Georges a été victime d'un terrible accident de voiture au cours duquel son épouse est décédée. De nombreux tours du monde ne lui permettent pas de redonner un sens à son existence. Mais le merveilleux soleil des Iles Marquises va enfin illuminer sa vie.

23,00

En stock

Description

Auteur : Eugène CAMBOURIEU

VERSIONS NUMÉRIQUE DISPONIBLES

Georges, médecin en Auvergne, a été victime d'un terrible accident de voiture au cours duquel son épouse est décédée. Accablé par le souvenir, il décide de partir loin, très loin, pour oublier. De nombreux voyages et sa nouvelle vie à Nouméa n'arrivent pas à redonner un sens à son existence jusqu'à ce qu'il découvre la Polynésie et les îles Marquises.

EXTRAIT

« Autrefois, il y a des siècles et des siècles, venant de l'Asie du Sud, arrivèrent sur nos îles les Maoris. Taaora, déjà sorti de sa coquille, fit émerger l'île d'Havaii des eaux (Raiatea), elle devint l'île sacrée. Pora Pora (Bora-Bora) fut la seconde, puis Huahine, Uporu (Tahaa), et Maupiti. Tahiti serait sortie de l'eau, d'après une autre légende concernant une grosse anguille coupée en deux : cela fit émerger Tahiti-Nui et sa presqu'île Tahiti-Iti, une nageoire de l'anguille devint Eimeo (Moorea). Toutes ces îles forment le pays des maohis. Raïatea devint aussi le berceau de notre culture maohie. De nombreuses légendes font référence à cette île et l'une d'elles est en particulier très aimée de tous les polynésiens : c'est l'origine du tiaré Apetahi qui possède deux versions ayant chacune leur variante. La première concerne Tiaitau, jeune maohie qui était très belle, mais issue de parents du peuple, pécheurs sur le lagon, ils vivaient au pied du mont Temehani : c'est la montagne aux légendes dominant Raiatea. Elle était tombée amoureuse d'un jeune prince de l'île, il n'avait pas le droit d'aimer une fille qui n'était pas de sang royal, il croisait souvent Tiaitau, mais ne la regardait jamais, elle en éprouvait une peine immense. Un soir, totalement désespérée, elle grimpa au sommet du mont Temehani, se coupa un bras et le planta dans le sol, blessée, affaiblie, elle mourut près du sommet. À l'endroit où elle planta son bras poussa une fleur blanche avec cinq pétales, toutes les cinq situées du même coté de la fleur et ayant la forme d'une main. Depuis elle s'ouvre avec un petit claquement, tous les matins sous le soleil levant, au sommet de cette montagne, étalant ses doigts vers le ciel : ils réclament à Taaora de revoir Tiaitau. Cette fleur c'est le tiaré Apetahisu1/su. La deuxième version possède beaucoup plus d'adeptes. À la même époque, vivait à Raiatea une famille avec deux enfants : une fille qui se nommait Apetahi et son frère : tous les quatre étaient très aimés dans le village. Un jour, le père et la mère décidèrent de partir à la pêche. Ils laissèrent les enfants dans le fare, les informant qu'ils seraient de retour dés qu'ils auraient pris du poisson. Atepahi se plaignait depuis quelques temps de ses parents, disant à son frère qu'ils n'étaient pas gentils. Ils se couchèrent tous les deux en attendant leur retour. À leur arrivée au fare, les deux enfants dormaient, n'entendant pas de bruit, la mère se mit à critiquer sa fille en préparant le repas. Mais Apetahi écoutait et la regardait sans bouger. Elle se demandait pourquoi sa mère disait des paroles si méchantes : elle en fit part à son frère qui essaya de la consoler.  Au lever du jour, elle se leva, et partit chez son oncle. Quand la mère, Maire, se leva, elle s'aperçut de l'absence d'Apetahi, en informa son époux puis alla voir son fils. Il lui indiqua qu'elle était chez son oncle qui était frère de Maire. Elle partit aussitôt chez lui. À son arrivée, son frère lui apprit que sa fille ne pouvait plus la supporter, elle était partie dans la montagne. Maire courut aussitôt vers le sommet du mont Temehani en pleurant pour la retrouver. Quand Apetahi était arrivée au sommet, elle avait creusé un trou, puis avait coupé ses deux bras, elle les avait mis dans le trou, puis était morte après son sacrifice. Maire arriva trop tard, elle se mit à crier, en pleurant elle appela Apetahi sans avoir de réponse, mais elle vit au loin une fleur blanche qui brillait avec ses cinq pétales, elle s'approcha et put voir le joli visage de sa fille. Elle lui demanda pardon et partit au village annoncer sa mort à son époux. Il alla à son tour au sommet du mont Temehani et put lui aussi la distinguer au milieu des pétales. Tout le village grimpa sur la montagne pour admirer le doux visage et la magnifique fleur qui fut appelée le tiaré Apetahisu2/su. »   Réf site internet France-jeunes : Raiatea Mythes et réalités Légende inspirée du site Angel Polynésian Islands de Madame Annick Schwenkel Boudou de Hao île des Tuamotu. Le tiaré Apetahi (Apetahia raiateensis) est une plante endémique de l'île de Raïatea ne poussant que sur le mont Temehani. Espèce protégée n'ayant pas pu être transplantée ailleurs dans l'archipel. Il n'en resterait que 500 pieds.

Caractéristiques

  • Auteur : Eugène CAMBOURIEU
  • Format : 16,5 x 24 cm, épaisseur 10 mm
  • 268 pages
  • Cet ouvrage comporte des illustrations photos et cartes en couleurs

Rédigez un avis sur le produit « La roche qui pleure »

error check_circle
error check_circle
error check_circle
Paiement sécurisé
Commandez en toute sécurité
Service client
À vos côtés 7j / 7 !
06 33 33 03 82
Satisfait ou remboursé
7 jours pour changer d'avis
06 33 33 03 82
Livraison par la Poste en Colissimo suivi ou Colis simple à votre convenance.
1C-CRH048

La roche qui pleure n'est plus disponible actuellement.

Vous souhaitez recevoir un email dès que ce produit est en stock ?

Boutique propulsée par Wizishop

Je n'ai pas de compte,
je m'inscris

J'ai déjà un compte,