La peinture religieuse en Haute-Auvergne XVIIe - XXe siècles

Éditions CRÉER

Une description méticuleuse et complètement inédite de la peinture sur toile ou panneaux de bois dans le Cantal, du XVIIe au XXe siècle. Pour la première fois, la richesse artistique, historique et sociologique de ce patrimoine oublié est dévoilée grâce à une visite exhaustive des églises du département.

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Auteur : Pascale MOULIER

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Une description méticuleuse et complètement inédite de la peinture sur toile ou panneaux de bois dans le Cantal, du XVIIe au XXe siècle. Pour la première fois, la richesse artistique, historique et sociologique de ce patrimoine oublié est dévoilée grâce à une visite exhaustive des églises du département.

 

TABLE

Avant Propos

  Le XVIIe siècle
    1. Historique
    2. Les ordres religieux et les confréries
    3. Les sujets
    4. Les artistes

Le XVIIIe siècle
    1. Historique
    2. Les sujets
    3. Les artistes

Le XIXe siècle
    1. Historique
    2. Les sujets
    3. Les artistes

  Les copies

  Première partie : l'Histoire Sainte

  Jésus L'enfance du Christ
    1. La naissance
    2. La Présentation de Jésus au Temple
    3. La fuite en Egypte
    4. Jésus et les Docteurs de la Loi

La vie Publique
    1. Le Baptême du Christ
    2. L'appel des quatre premiers disciples
    3. Le ministère en Galilée
    4. Le premier voyage à Jérusalem
    5. Retour en Galilée
    6. Troisième voyage à Jérusalem
    7. Les paraboles

La Passion
    1. La Cène
    2. La prière au mont des oliviers
    3. L'arrestation de Jésus
    4. Le jugement de Jésu
    5. La montée au calvaire
    6. La Crucifixion
        - Les sources
        - Généralités sur la Crucifixion
        - L'iconographie locale
    7. La Descente de Croix
    8. La Mise au tombeau
    9. La Résurrection
    10. L'Ascension

  Marie
    1. La Nativité de la Vierge
    2. La Présentation de Marie au Temple
    3. L'Education de la Vierge
    4. Le Mariage de la Vierge
    5. L'Annonciation
    6. Le songe de Joseph
    7. La Visitation
    8. La Pentecôte
    9. L'Assomption
    10. Le Couronnement de la Vierge  

L'Ancien Testament  

Deuxième partie : figures de saints et dévotions


  Les saints
    1. Le culte des sains
    2. L'iconographie locale

  Les tableaux de dévotions
    1. Le Rosaire
    2. Le Scapulaire
    3. Le Sacré-Cœur
    4. Le Saint Sacrement
    5. La dévotion à la Vierge
        - La Vierge à l'enfant
        - Vierge en prière-Vierge de douleur
        - L'Immaculée Conception
    6. La Sainte Famille
    7. Bonne mort et âmes du Purgatoire
    8. Trinité et Salvador mundi
    9. Tableaux de pèlerinage
    10. Les ex-voto
    11. Les œuvres symboliques

Bibliographie

Dictionnaire des peintres

Index de Peintre recensés dans le Cantal

Liste des Tableaux par communes

Table  

EXTRAIT
Avant-propos

Des tableaux qui se trouvent dans nos églises, on a trop souvent l'image de vieilles toiles sombres et poussiéreuses. Il est vrai que les tableaux restaurés sont rares, et encore plus rares ceux qui reçoivent un éclairage permettant de les contempler et de les mettre en valeur. Ce type de mobilier est peu ou mal entretenu, la tendance depuis le concile de Vatican II (1962) étant de vider les églises. Il nous paraît regrettable qu'aujourd'hui encore certaines restaurations tendent vers un aspect épuré de l'intérieur de l'édifice, lui donnant ainsi davantage l'allure d'une galerie d'art contemporain que d'un lieu de culte ? Par ailleurs, on peut s'interroger sur les raisons qui poussent à considérer d'un œil bienveillant, voire ému, une statue naïve, une peinture murale fragmentaire parfois pleine de maladresses stylistiques, alors que l'œuvre peinte sur toile ne retiendra pas notre attention. C'est probablement une question de mode, mais les tableaux sont encore trop souvent stigmatisés sous l'appellation de « vieilles croûtes ».    

Il faut signaler les rapports ambigus que le public a toujours entretenus avec ce mode de présentation. Les noms des artistes sont très rarement cités dans les textes d'archives ou dans les monographies qui furent rédigés sur les églises. Lorsqu'on examine les prix-faits présentés par Léonce BOUYSSOU dans son ouvrage sur les retables de haute-Auvergne, on constate que si les sculpteurs et les menuisiers sont souvent nommés, il n'en est pas de même pour les peintres1. On peut en déduire que leur statut Etait de moindre importance2. Pourtant au XIXe siècle, lorsqu'on a démonté les retables des XVIIe et XVIIIe siècles, on a souvent conservé la toile qui les ornaient alors qu'on n'a pas hésité à brûler les belles colonnes torses, les angelots et les statuettes.    

En réalité, ces tableaux se révèlent passionnants à étudier, et pas seulement au point de vue de l'histoire de l'art. Ils nous apportent notamment un éclairage sur le mode de vie de nos ancêtres, car si la petite toile naïve ne mérite pas de figurer dans un musée, elle a peut-être été choisie par l'un de nos aïeux, membre d'une confrérie paroissiale qui un jour a décidé d'orner sa chapelle d'un tableau ?    

1 - Léonce BOUYSSOU, Retable de Haute-Auvergne, XVIIe-XIXe siècles, CREER Nonette, 1991.
2 - Pour le Roussillon, Julien Lugand a comparé les revenus d'un peintre, d'un sculpteur et d'un doreur à la fin du XVIIe siècle, pour le réalisation de six tableaux encadrés, et il s'avère très clairement que le peintre est le parent pauvre des artisants, Julien Lugand, Peintres et doreurs en Roussillon au XVIIe et XVIIIe siècles, Trabucaire, Cahors, 2006, p.156.  

 

 

Un corpus impressionnant      

Dès la mise en place d'un inventaire systématique, différentes sources d'intérêt sont apparues. En premier lieu et contre toutes attente, ce mobilier ignoré représente une très grande quantité d'œuvres (près de 700 tableaux pour notre département), et donc par ce seul fait est digne d'intérêt. En second lieu, nous avons rapidement été interpellés par la présence répétée de certaines iconographies qui sont presque inexistantes dans les manuels d'histoire de l'art, comme la Remise du Rosaire ou les ex-voto. Il s'agira d'expliquer leur présence au sein de nos églises ainsi que leur absence dans les musées. Lors de l'inventaire, nous avons ensuite découvert un grand nombre d'œuvres de qualité, voire d'excellente facture, que de mauvaises conditions de conservation ont reléguées dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui. Le fait de les photographier, de les extraire de leur contexte et de les publier sera pour ces toiles, nous l'espérons, une véritable renaissance. Les artistes mineurs, dont les œuvres sont souvent sur le fonctionnement paroissial. Ces toiles seront parfois abordées d'un point de vue strictement sociologique : attachement des paroissiens à leur saint patron, matérialisation de l'espace réservé à la confrérie, etc. La découverte des artistes locaux, qu'ils soient bons ou médiocres, est une recherche passionnante que n'épuisera pas cet ouvrage. En effet, il faudra encore de nombreuses années pour suivre leur trace dans les archives, les registres paroissiaux ou les réalisations extérieures au Cantal. Citons par exemple Laurent Bassot, un excellent peintre qui travaillent au XIXe siècle et dont l'attribution des œuvres se révèle être un véritable imbroglio.    

Face à cette masse d'œuvres, d'informations et d'auteurs (une centaine dont les noms nous sont inconnus), on est tenté de faire quelques statistiques et de les comparer à l'histoire générale de l'art. Toutes sortes d'enseignement des modes ou qu'ils soient visiblement inscrits dans la « mouvance ». On peut ainsi, grâce à ces éléments statistiques, observer le choix des thèmes, et on sera par exemple amenés à s'interroger sur le fait que les scènes de la vie publique de Jésus sont presque absentes alors que l'enfance et la Passion sont traitées avec abondance. On voit aussi quelles œuvres gravées furent utilisées comme source d'inspiration, et on découvrira quels étaient les artistes connus les plus appréciés. Au travers des quelques cent dix toiles qui furent données par le gouvernement au département du Cantal, on peut saisir en détail le fonctionnement des commandes d'Etat au XIXe siècle, et par exemple constater qu'un grand nombre d'œuvres furent exécutées par des femmes ?

Caractéristiques

  • Auteur : Pascale MOULIER
  • Ouvrage relié toilé sous étui cartonné toilé comportant deux grandes images couleurs
  • Format : 24 x 32 cm, épaisseur 5,5 cm avec le coffret
  • 560 pages
  • Poids 4 kg
  • Comporte une bibliographie, un dictionnaire des peintres, divers index
  • Ouvrage richement illustré en couleur
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5/5
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m lat

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un beau livre bien documenté qui incite à visiter en long et en large cette jolie région

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