LE SOCIALISME SELON LÉON BLUM

Éditions CRÉER

La politique telle que la considérait le leader socialiste. Léon Blum (1872-1950) est probablement avec le Général de Gaulle, l'Homme d'État qui a le plus marqué l'Histoire de la France au cours du XXe siècle.

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Auteur : David FRAPET
Préface : François HOLLANDE

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Léon Blum Disciple de Jaurès, homme de lettres, brillant juriste du Conseil d'État, théoricien politique, élu pour la première fois député à Paris en 1919, président du Conseil de juin 1936 à juin 1937, et de mars à avril 1938 lors du Front Populaire, puis de décembre1946 à janvier 1947 juste après la Libération, Léon Blum (1872-1950) est probablement avec le Général de Gaulle, l'Homme d'État qui a le plus marqué l'Histoire de la France au cours du XXe siècle. Critiqué et souvent haï par les uns, respecté et parfois même adulé par les autres, Blum a personnifié et vivifié la tradition démocratique du socialisme au cours d'une période historique extrêment complexe. Il est notamment célèbre pour sa théorie de l'« exercice et de la conquête du pouvoir ». Ses choix politiques au congrès de Tours en 1920, ses interventions concernant le dossier des réparations de guerre en 1923, sa gestion de la crise sociale de juin 1936, son refus de voter les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940 ou bien encore son héroïsme durant le procès de Riom en 1942, font de Léon Blum un des plus grands penseurs du socialisme international.

 

EXTRAIT

LE SOCIALISME : UNE DOCTRINE POUR LA PAIX   

1) UNE APPROCHE SEREINE DES RAPPORTS FRANCO-ALLEMANDS

  Léon Blum, dans la plus pure tradition socialiste, était un homme de paix. Il a toujours été habité par la haine de la guerre et de ses cortèges de morts, de mutilés et de suppliciés. Pour autant, il n'a jamais versé dans la démagogie et la sensiblerie du « pacifisme intégral ». Plus pacifique que pacifiste, Léon Blum ne conteste pas à un État le droit de se défendre contre une agression caractérisée, et encore moins celui des autres États à venir au secours de l'agressé. Léon Blum n'est donc ni un va t'en guerre, ni un pacifiste invétéré. Il rejette autant la loi du talion que la théorie du « défaitisme révolutionnaire ». C'est ce subtil équilibre entre profond désir de sauver la paix et une conscience claire de ses devoirs envers le France, la République et le Socialisme démocratique, qui caractérise le positionnement de Léon Blum à l'égard des problèmes de la Paix. Blum prouvera une remarquable continuité de sa pensée en ces matières, comme d'ailleurs dans tous les autres domaines de la vie politique. N'hésitant pas à rentrer dans un cabinet de guerre comme en août 1914, en tant que directeur de cabinet du ministre socialiste des travaux publics Marcel Sembat, il va, durant toute la première guerre mondiale, non seulement se familiariser avec les problèmes de transport et de ravitaillement, mais encore se trouver mêlé aux débats gouvernementaux, parlementaires, et inter-alliés. L'assassinat de Jean Jaurès fin juillet 1914, va bouleverser la vie de Léon Blum. Lui, le maître des requêtes au Conseil d'État, mais aussi le fin lettré, critique littéraire très en vogue dans le tout Paris, l'esthète et le socialiste, va être plongé dans la vie publique active pour ne la quitter qu'au jour de sa mort, le 30 mars 1950. Léon Blum n'oubliera jamais les journées tragiques de juillet 1914, où Jaurès dépense toutes ses forces pour refuser la fatalité de la guerre. Mais ce dernier n'ignore pas que « le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l'orage ». Blum considère donc cette situation de guerre avec réalisme, mais sans résignation. Il va l'accepter, sans renoncer à ses idéaux de socialiste : La Paix, la Fraternité, l'Internationalisme prolétarien, la justice sociale, etc. Car, Léon Blum n'a pas attendu - rappelons le sans cesse - la mort de Jaurès pour devenir socialiste. Que le lecteur se reporte au début de cet ouvrage et relise des extraits des nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann, pour être socialiste. À partir de 1917, il écrira des articles dans l'Humanité et le 31 juillet de cette année là, il prononcera un discours public pour commémorer le troisième anniversaire de la mort de Jean Jaurès, (déjà amplement cité précédemment). Tout au long de sa vie, Léon Blum démontrera que le socialisme ne peut prospérer que dans la paix. Voilà pourquoi la première mission d'un socialiste est de lutter contre les risques de guerre, quitte à prendre des positions impopulaires. L'approche « blumienne » des problèmes de la guerre et de la paix, est somme toute simple : La paix entre les Nations repose sur la justice. Face au vainqueur qui s'enivre de sa victoire, le vaincu courbe l'échine, tout en préparant activement sa revanche, puis un jour, l'humilié se dresse contre le vainqueur devenu apathique et trop sûr de lui. Une autre guerre éclate, toujours plus cruelle, d'ailleurs, que la précédente, et les rôles se renversent pour se répéter. L'antidote à ce schéma infernal existe. Léon Blum considère que la meilleure prévention des phénomènes de guerre se trouve dans les concepts d'arbitrage international et de sécurité collective. Toutefois, c'est l'avènement du socialisme qui abolira définitivement la guerre, car le capitalisme avec les désordres impérialistes et revanchards qu'il génère, est par nature synonyme de guerre. Le socialiste a donc le devoir de garantir la paix à l'intérieur du régime capitaliste, tout en cherchant à édifier le socialisme, afin de la rendre définitive. Deux thèmes dans cette étude vont plus particulièrement attirer notre attention : D'abord celui concernant les réparations de guerre dues par l'Allemagne au lendemain du premier grand conflit mondial et le positionnement politique original de Léon Blum à cet égard, ensuite celui relatif aux constructions juridiques élaborées par le leader socialiste, que sont l'arbitrage et la sécurité collective.

Caractéristiques

  • Auteur : David FRAPET
  • Préface : de François HOLLANDE
  • Format 16,5 x 24 cm, épaisseur 24 mm
  • 272 pages
  • Cet ouvrage comporte une table des matières et une bibliographie

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