Auteur : Louis-Furcy GRONIER
4ème de couverture
Louis-Furcy GRONIER (1774-1837) était professeur à l’école Royale Vétérinaire de Lyon, une partie de sa famille était originaire du Cantal. Il décrit de manière détaillée – et c’est la première fois que quelqu’un mène ce travail à un tel degré de précision – la variété rouge pur qui passe pour la meilleure parmi les bovins dits « auvergnats » et qui est présente surtout dans la région de Salers.
Dans ce mémoire de 1831, il développe ses observations et recherches pour l’amélioration de la race. Il est un précurseur : ses travaux seront repris par Tyssandier d’Escous et Alfred Durand dit de lui : « il est injuste que Grognier ne soit pas considéré comme l’un des créateurs de la belle race bovine cantalienne ».
Cette réédition lui rend hommage.
Il procède à une analyse des revenus tirés principalement de la production du fromage. A la suite de son analyse, il formule des propositions d’amélioration de la qualité de la Fourme.
L’avis de Michel TAFANEL, président de l’U.P.R.A. Salers et du Herd-book des Salers.
DEJA EN 1831, LA SALERS ETAIT CHOSE CURIEUSE ET PASSIONNANTE
Paradoxe des âges : aujourd’hui si décrié, le mâle Salers était à l’époque incontournable pour sa robustesse, sa finesse et sa facilité d’engraissement.
Exporté au fil des saisons, de département en département, vers le Nord, pour son aptitude au travail, il arrivait dans les pâtures d’embouche de Normandie et finissait sur les étals les plus réputés de la capitale.
La femelle, longtemps, fut simplement vache à lait.
Et si la notoriété de la race était de nouveau au rendez-vous pour sa flaveur ?