COMME NOUS PARDONNONS AUSSI... - Sicut et nos dimittimus...

Éditions CRÉER

C'est à une véritable immersion dans le Saint-Flour du XVe siècle que l'auteur nous invite. Un horrible meurtre ayant été commis le 10 novembre 1453, Quentin Ballade, prévôt du lieutenant du bailli, ouvre son enquête.

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Description

Auteur : Daniel BLANQUET

BABELIO AVIS DES LECTEURS

VERSIONS NUMÉRIQUE DISPONIBLES

C’est à une véritable immersion dans le Saint-Flour du XVe siècle que l’auteur nous invite. Un horrible meurtre ayant été commis le 10 novembre 1453, Quentin Ballade, prévôt du lieutenant du bailli, ouvre son enquête. Elle ne se terminera que le 30 novembre 1461.
En suivant le prévôt dans son enquête, le lecteur va s’immerger dans le quotidien de Saint-Flour à cette époque marquée par la fin de la Guerre de Cent Ans et la fin du Moyen Âge. Il découvrira la vie dans les quartiers besogneux du faubourg du Pont et de la rue de la Coste, où l’on retrouve tanneurs, cardeurs, drapiers, potiers et ferronniers, et la vie dans les quartiers de la ville haute où l’on retrouve la haute société dans ses hôtels particuliers. Seuls les taverniers sont présents dans toute la ville, en haut comme en bas. De l’évêque aux trois consuls, de la police communale à la justice royale, des processions des corporations aux jeux du Pré de Pâques, de la loge de la recluse à la mayso de las filhetas comunas (le bordel municipal), c’est toute une époque qui revit.

EXTRAIT

Pierre Aymerit, deuxième du nom, était issu d’une riche famille de marchands drapiers. La famille Aymerit avait donné un grand nombre de consuls à la ville depuis l’aïeul à l’étrange prénom d’Azamet, consul en 1357 et qui avait été renommé à plusieurs reprises. La profession de drapier n’empêchait nullement d’exercer d’autres charges. Il y avait eu dans la famille des collecteurs de taille, des fermiers d’impôts et même un avocat. Lui était lieutenant du bailliage et garde du sceau royal. Il avait une parfaite connaissance du droit et des arcanes de la justice. Il avait à son service une police du bailliage, menée par un prévôt, Quentin Ballade. Déjà informé du meurtre et certain de la visite du chef de la milice consulaire, Pierre Aymerit, maître dans l’art de l’anticipation, avait demandé à son prévôt de le rejoindre. C’était à lui, Quentin Ballade, qu’il reviendrait de mener l’enquête.

C’est donc devant le lieutenant du bailli et son prévôt que Lucien Moulis fit à nouveau le récit des évènements de la veille. Le prévôt lui demanda de n’oublier aucun détail, chacun pouvant avoir son importance. Le chef des gardes n’oublia rien, de la sollicitation du père de la victime pour rechercher sa fille à la découverte du corps, en passant par la visite chez l’amoureux et le témoignage de l’aubergiste Pierre Coste. Quentin Ballade remercia Lucien Moulis pour son récit très détaillé. Les premières conclusions étaient simples. Il y avait quatre questions à résoudre dans un premier temps : l’emploi du temps de François Doyer le samedi soir, l’identification du client ayant importuné une jeune femme devant l’auberge, savoir si cette jeune femme était bien Guillemette Roussilhe et, enfin, savoir s’il y avait eu viol.

En fin de matinée, il alla jusqu’à la ladrerie pour s’enquérir auprès d’un médecin de la réponse à cette dernière question. Le médecin qui avait examiné le corps de la victime la veille, était catégorique : la jeune fille avait été brutalisée, violée puis poignardée en plein cœur. La plaie était l’œuvre d’une dague ou d’un poignard à lame large. Par contre, la jeune fille avait dû se défendre car il avait retrouvé un tout petit peu de peau et du sang sous l’ongle de l’index de la main droite. Il n’avait pu relever aucun autre indice. Il voulait ajouter cependant un commentaire personnel : c’était un meurtre sauvage, effectué par un homme ayant une certaine force.

Quentin Ballade décida de continuer son enquête en se rendant sur les lieux où l’on avait découvert le corps de la pauvre jeune fille. Un détail avait peut-être échappé aux gardes, peu habitués à ce genre d’enquête. Il passa donc la porte du Thuile et descendit la rue des Planchettes. Il passa la porte des Planchettes et descendit sous le talus, à gauche du chemin. Le récit du chef des gardes avait été précis et il trouva d’autant plus facilement le lieu du crime que l’herbe était encore rouge du sang de la victime. Là, il chercha vainement un indice précieux, mais ne trouva rien : pas un bout de tissu, pas une trace de chaussure. Rien. Il allait devoir mener son enquête avec bien peu d’éléments. Les témoignages qu’il allait recueillir seraient ses seules aides.

Caractéristiques

  • Auteur Daniel BLANQUET
  • 208 pages, Format 120x200x19, 6 Pages d'illustration
  • Bibliographie
  • Imprimé sur papier bouffant ivoire, exepté les 6 pages couleur imprimé sur papier blanc
  • Couverture avec deux rabats

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