Auteur : Guillaume BEAURE, de l'association éleveurs Autrement
Préface : Carole HORTALA, de l'association éleveurs Autrement
Postface : Élise FONTENAILLE
Présentation
Ce livre présente un outil de diagnostic de prairies. Il est le fruit d’un partenariat de cinq ans entre Éleveurs Autrement et des chercheur.ses de VetAgro Sup.
Il s’adresse aux enseignant.es, éleveur.ses, étudiant.es et chercheur.ses qui souhaitent des solutions concrètes pour les fermes face à l’impasse agricole dans laquelle nous sommes arrivés.
Beaucoup travaillent dans les campagnes à changer notre modèle agricole et le rendre compatible avec les changements globaux à venir. En prouvant scientifiquement notre Traduction du vivant, nous
vous offrons un outil dans lequel vous pouvez avoir confiance, et qui lorsque vous le maitriserez, vous permettra d’en être vous-même l’expérimentateur.trice et le.a développeur.se.
Une vidéo de présentation des activités de l'association : https://www.youtube.com/watch?v=MiQv1zJ1waE
Remerciements
Ce premier document de synthèse a été obtenu grâce à la participation d’une multitude d’acteurs et d’actrices issus de différentes réalités professionnelles et sociales. Tous ont amené un élan de vie propre à chacun et ainsi participé à inscrire dans la matière cette nouvelle forme de recherche participative en élevage. La « Traduction du vivant » en ressort comme un moyen efficace pour diagnostiquer les prairies.
Grâce à vous tous, nous montrons que l’élevage malgré le changement climatique et les fluctuations de marchés, a des solutions pour perdurer et se développer dans une nouvelle forme efficace techniquement, économiquement et presque entièrement naturelle. Un élevage gaspillant moins, nécessitant beaucoup moins de ressources et d’achats, respectant les humains, les animaux, les plantes, les sols et capables de faire vivre les éleveur.ses comme de les rendre plus heureux dans leur travail. Effectivement cela nous renvoie en tant qu’humains à une nécessité de reconstruire notre compréhension du vivant et qu’enfin soit lancée une métamorphose de notre système de production agricole. Ce sont les animaux, les plantes et les sols qui nous montrent et nous expliquent les conséquences de nos choix d’humains au travail, et comment rétablir des équilibres qu’ils savent valoriser.
C’est pourquoi je tiens à remercier tous ceux qui ont nourri ce travail. Depuis les paysan.ne.s qui nous ont accueillis et accompagnés, les chercheur.se.s qui ont mené conjointement les études, jusqu’aux êtres vivants non humains qui ont accepté cet échange et ont permis de le valoriser. Un grand merci à tous les relecteurs et relectrices, qui même s’ils n’étaient pas forcément issus de monde agricole, sont venus mettre leur questionnement et leur patte pour essayer de faire de ce document, un support compréhensible par je l’espère, un grand nombre.
Un immense merci aux trois personnes avec qui nous avons construit puis assumé beaucoup de la mise en œuvre de ce travail. D’abord à Bruno Gourdon président d’Éleveurs Autrement et pilier de la représentation paysanne dans les échanges, à Maëva Crémilleux qui en tant que thésarde s’est retrouvée à l’interface entre monde paysan et académique et a brillamment fait le lien entre ces deux mondes ; à Audrey Michaud pour avoir cru en notre travail, avoir permis la réalisation matérielle de ces études et avoir animé tout ce partenariat.